Sachez que quand j’écoute mon cœur, mon amour,
Je l’entends battre parfois un rythme inquiétant
Et la raison ne m’est alors d’aucun secours,
Dans ces instants moi-même je ne me comprends.
Voyez-vous je sens qu’il s’emballe par moments.
Quand il s’adonne au doute auquel nul ne résiste,
Sa mélodie scande des airs froids si perçants,
Venus à moi me perdre, je crois, duellistes.
Ma foi s’indigne et rêve de venir l’enrayer,
Que puisse enfin s’apaiser mon cœur corrodé,
Pour ne plus palpiter de cette vérité,
Car mon amour j’avais osé de nous douter.
De cette crise de folie il faut m’enfuir,
Vos bras mon ami me gardent d’y revenir.
Tu m’impressionnes…et ça te vient comme ça? Rassure-moi, dis-moi que tu y passes un peu de temps et y mets un peur de sueur !
La vérité ?
Je suis inspirée.
Ou pas.
Car, sois rassurée, il y a aussi plein de textes que je ne publie pas, des monstres sans têtes, des chiens boiteux, des émotions estropiées qui attendent que je vienne les soigner ou les achever.
Et puis, je n’écris pas si bien que ça car la beauté vient avant tout de celle du partage que la lecture génère.
Ceci-dit, cessons de parler de ma petite personne, j’en connais une, pas bien loin de chez moi, qui sait parfaitement susciter une générosité immense qui vient vous cueillir doucement jusque dans vos chairs. Ne te pose même pas la question, il s’agit bien de toi. Je t’ai lue cet hiver et beaucoup appréciée, épatée de voir s’épanouir ce que j’ai toujours senti en toi. Quelle lumière intérieure magnifique ! J’attends ton blog avec impatience…