Amoureuse

09 février

Je m’appelle Mina si je veux ! Je me fiche de savoir que ce n’est pas ce qui est inscrit sur ma carte d’identité. J’écris ce que je veux dans mon journal, compris ? Maintenant que les présentations sont faites, cher journal, j’ai un autre point à éclaircir : à 40 ans, que cela soit clair, j’écris un journal intime parce que ! Épargne-moi ces gloussements débiles qui sous-entendent que rédiger un journal intime à mon âge est la marque d’un manque de maturité qui relève du divan d’un psy. Pas de syndrome de Peter Pan chez moi sinon je n’aurais pas avoué mon âge. J’ai passé l’âge justement de ce type de jugement à l’emporte-pièce. Alors, on fait quoi ? Tu veux savoir ce que j’ai à te dire ou bien je m’arrête là ? Il va falloir qu’on se fasse confiance. Impérativement. J’ai besoin de liberté, pas d’un confident qui me juge ou qui se croirait autorisé à pouvoir m’éclairer de ses bons conseils. Je brûlerai tout aussitôt sinon. C’est clair ? Bon, maintenant que mes conditions sont posées, je peux écrire sans me censurer. Sauf que là, là tout de suite, je n’en ai plus du tout envie !

 

10 février

Hier n’est qu’un vaste effondrement. Trop de vide sous mes pieds. Trop de charpie aussi. Il ne fallait pas se risquer à m’approcher, j’aurais rejeté la terre entière, et pourtant jamais je n’ai eu autant besoin qu’on me serre fort dans les bras et que l’on m’aime. Suis-je encore capable d’y croire ? Je ne sais plus. Il me semble sentir en moi que je suis davantage heureuse toute seule et ça me fait un mal de chien que de le percevoir comme une vérité inéluctable. Ouais, en tout cas, je souffre moins en restant à distance de ceux que j’aime. Besoin d’être seule. À l’abri.

 

11 mars

Combien il est difficile de mettre des mots sur la douleur quand elle vous ronge de l’intérieur ! Mon cerveau n’arrive plus à s’en extirper. Je suis perdue à en suffoquer et incapable de me concentrer plus de deux secondes sans m’apercevoir qu’en fait ça fait dix plombes que je suis figée dans un mouvement qui m’a fait oublier où je suis et ce que je fais là.

Faut pas que j’y pense ! C’est ça oui, bien sûr, comme si on pouvait y arriver ! Souffre, allez, vas-y, t’y échapperas pas ma fille. Horripilant cette soumission ! Me voilà le nez dedans à en avoir des hauts le cœur. Je voudrais cracher mon mépris à la face de cette souffrance qui fait de moi sa chose. Maigre défouloir contre moi-même, inutile d’en ajouter… Comment vais-je faire alors ?

On dit qu’il faut que le temps fasse son œuvre sauf que moi je vis quelque part dans l’éternité, au fond d’un vaste gouffre de larmes, de colère et de honte. Celui que j’aime ne m’aime plus et je ne le reverrai plus, c’est tout ce que je comprends clairement. Je ne sais rien d’autre. Ou presque, je sais que je me dois d’avancer même si ce n’est que par automatisme de survie pour l’instant.

Je cherche la porte de sortie, tout m’agresse, l’effort s’avère surhumain, pourtant il est hors de question que je me soumette à cette fascination morbide. Le vide me dévorerait le cerveau jusqu’à la folie et ça, je n’ai pas réussi à oublier que je l’ai déjà vécu. Never more, sinon je n’en reviendrai pas.

Sauf que face à moi, mon appartement est puissamment vide… Non, ce n’est surtout pas comme ça que je dois faire, mon appartement n’est pas vide, il est hanté par d’horribles cauchemars qu’il va me falloir dégager de là avec force, celle de la rage s’il le faut. Oui, qu’elle m’arrache de là !

 

03 avril

Je dois avancer sinon je n’existerai bientôt plus. Je hais de sentir que mes souvenirs me rendent faible. Ils me chuchotent sans répit que j’étais heureuse avant, que je me sentais moi-même, épanouie, aux côtés de celui que j’aimais tendrement, que depuis cet hier si doux j’ai tout perdu, que j’y ai laissé la meilleure partie de moi-même, que j’y ai cru à fond, que j’ai même trouvé cette partie de ma vie délicieuse et qu’il n’en reste rien.

Oui mais ce bonheur a bien existé, il était réel, ne serait-ce que dans ma tête et je pourrais oublier, effacer, nier, dresser un mur, ce serait plus facile, sauf que je ne ferai pas cette erreur de débutante, au contraire, je veux sentir que c’est encore là, enfoui en moi quelque part, toujours présent, en veille. Il le faut absolument. Je n’abandonnerai jamais mes rêves. Ils sont ce que j’ai de plus beau. Si j’étais la seule à croire avec force à ce paradis, ça veut dire qu’il me sera possible d’y accéder de nouveau un jour, non ? C’est en moi, tout ça, c’est en moi, je dois pouvoir le raviver, peut-être auprès d’un autre, un jour, je ne sais pas, c’est en moi, et je dois veiller à protéger mon rêve de toute mon âme… Il faut que je tienne jusque-là.

J’ai l’impression de parler de moi en me dédoublant mais ce chaos est hélas bien le mien, je le subis heure après heure, écrasée, je me réveille et m’endors avec cette conscience cauchemardesque qui écrase mes poumons autant que ma gorge, chaque fois, à chaque réveil, à chaque minute, collée à mes chairs si bien que je ne sais plus respirer normalement. Et pleurer ? Je suis au-delà des larmes. Pour vider quoi d’ailleurs ? Je n’ai plus rien.

Non, ce n’est pas tout à fait vrai. Je ne veux pas me résoudre à cette lamentation geignarde qui revient en boucle me happer. Je me dégoûte quand je suis dans cet état minable ! Il reste une survivance en moi que je n’ai pas le droit d’ignorer. Au fond de moi, meurtri, recroquevillé sur lui-même, il y a quelque chose, blessé, qui gémit et cherche à me parler. Je crois, je n’en suis plus très sûre, je dirais plutôt je veux croire que c’est mon âme qui me supplie de ne pas la laisser enfermée vive dans ma douleur mais, aujourd’hui, je n’y arrive pas. Je ne suis plus capable de croire en elle et ses appels me déchirent le cœur un peu plus. Je ne sais plus. J’ai besoin qu’elle se taise et me laisse à mes lamentations. Parce qu’aujourd’hui, mes rêves sont trop lourds à porter. C’est plus que je ne peux en supporter. Je ne peux pas. Dégoûtée, détruite, déçue, déchue… je suis dépressive. Voilà, c’est dit. Inutile de tourner autour de ce verdict cinglant en faisant « croire que… », l’évidence crève les yeux, à quoi bon me mentir à moi-même ? Je suis au plus bas et j’enrage de devoir le reconnaître. L’écrire me donne envie de vomir.

 

06 avril

J’ai du plomb dans les mains. Je me force à écrire. Celui à qui je voudrais parler n’est pas là. Sa sensualité me manque terriblement. Les mots m’écrasent or je sais que j’ai besoin d’eux pour comprendre et dépasser cet état mortifère car je crois, non, je sais avec conviction, que je saurai être heureuse à nouveau un jour. Ça ne peut pas dépendre de médicaments miracles ni encore moins de pieux conseils d’amis chers mais uniquement de moi. Je dois réapprendre à aimer la vie et je vais le faire. Je vais le faire !

Alors je cherche le chemin, j’observe, je recueille les informations, en particulier les belles choses, des petits riens bien souvent que l’on a oublié de savourer à force d’être saturé de quiétude. La vie semble être si douce pour certains… J’aimerais détruire ces rouleaux de barbelés sur lesquels mon corps empêtré saigne pour enfin rejoindre le bonheur lointain que je vois tout autour de moi. Pour l’instant, je me contente de regarder la vie, à distance, avec une toute petite flamme d’envie fébrile. En moi, une voix affaiblie me dit que ce n’est déjà pas si mal de parvenir à la voir sauf que l’homme que j’aime encore me manque atrocement et ça torture mon esprit autant que mes entrailles. Sa bouche, ses mains me manquent, la chaleur de son corps aussi. Non ! Je n’ai jamais aimé me retourner vers le passé… Qu’il reste à sa place sinon je vais sombrer une fois de plus et il n’en sortira rien de bon.

Néanmoins j’ai besoin de savoir si l’on peut s’arrêter d’aimer aussi fort ou bien au moins oublier un peu ce sentiment à force d’essayer de s’en convaincre. Ce soir, je doute d’être de ceux qui en sont capables. Comment ne pas se renier soi-même en prétendant que l’on aime moins enfin ? La seule chose qui me délivrera de ce besoin d’aimer cet homme qui n’est plus à moi désormais est de lui pardonner le mal qu’il me fait aujourd’hui en ne m’aimant pas. Son laborieux erzatz d’amour m’a détruite, lentement, avec un sadisme que j’ai autorisé à s’épanouir en ne voulant pas voir que cet homme était dangereux pour moi.

Il faut que j’arrête de penser à lui. Je dois avancer. Je n’y arrive pas.

J’y arriverai. Je protègerai mon âme.

 

15 avril

Je suis fière de mes amis. Je les adore et rends grâce au fait de les avoir auprès de moi. J’aime tout chez eux, jusqu’à leurs défauts qui les rendent adorables et même m’émeuvent ou me font sourire.

Je ne me sens plus à la hauteur de leurs qualités humaines. Que suis-je pour eux en ce moment ? Je n’ai rien à offrir sinon mon narcissisme sombre de femme en miettes. Je préfère me taire ou me replier sur moi-même.

Me comprendront-ils ? M’attendront-ils ?

Il le faudra bien. Je n’ai pas la force de me justifier mais je ne les aime pas moins qu’avant. Qu’ils n’en doutent pas !

 

18 avril

J’ai toujours adoré le printemps. Ce matin, il fait un temps magnifique. Chaque fois, l’odeur des premières tontes m’émeut profondément. J’ai envie de sortir après m’être emmurée, j’ai soif de nouveau, de rencontres, j’ai envie de séduire, d’être charmée aussi, de faire tout ce que je me suis empêchée de faire dans cet hiver intérieur qui n’en finissait plus de me marteler que je suis en deuil de mon amour perdu. La chaleur timide d’avril pénètre ma peau en ce moment où j’écris et je trouve cette sensation délicieuse. Comme j’aime sentir cette vie venir me réchauffer l’âme ! Ça me fait du bien, simplement. J’en pleure de joie. C’est si doux.

Enfin ! Cette douceur me manquait. J’avais oublié ce bonheur-là.

 

20 avril

Je ne sais pas comment aborder le sujet… Aujourd’hui, une pensée m’a traversée tout entière à la lecture de quelques mots dérisoires. Elle m’intimide. Il me manque encore un peu d’audace pour oser l’écrire. Je me lance mais je crains de la formuler sans être aussitôt prise pour une illuminée : j’aime la vie, plus que je n’aime encore l’homme absent qui envahit mon esprit en despote.

En lisant le mail qu’il vient de m’envoyer, je me suis sentie traversée par cette révélation. Son mail n’a rien de particulier. Il parle de sa tristesse à lui, il dit qu’il regrette de m’avoir fait souffrir et il cache très mal le fait qu’il attend de moi que je soulage sa mauvaise conscience ou que je le console. Il touche un point sensible. Il sait bien que je ne supporte pas de voir souffrir les autres. Eh bien, cette fois-ci, ce qu’il me confie ne me fait ni chaud ni froid. Avec un égoïsme qui me surprend moi-même, je constate que ce qu’il ressent me laisse indifférente. C’est presque surréaliste tant ça ne me ressemble pas. Sans mauvaise conscience, je me dis que c’est à lui de se débrouiller seul avec sa conscience. Que croit-il à la fin, que je vais coucher avec lui pour le rassurer ? Ce qu’il attend de moi me salit. Je n’ai pas envie de l’apaiser. Je me suis fait dévorer de l’intérieur en partageant sa vie pendant cinq ans. Ça suffit comme ça. Ce que j’avais à lui donner, je le lui ai déjà donné et maintenant cette histoire, aussi émouvante fût-elle, est enterrée. Je ne regrette pas d’ailleurs de m’être investie sans avoir su me ménager -je referais tout à l’identique si je devais recommencer à zéro- mais je veux qu’il me laisse être libre. Je ne suis plus à lui. La vie est trop courte pour perdre du temps.

Son mail n’existe pas. Fini ! Enfin j’aimerais qu’il en soit ainsi après l’avoir effacé de ma boîte mail mais non, il s’est insidieusement imprimé dans ma mémoire et je vais devoir faire avec, là aussi. Inutile de lutter. Tant pis. Je m’en fous en fait.

C’est vrai, je ne devrais pas fuir cet écrit indélébile car ces mots viennent de me prouver, malgré une certaine amertume, que je n’ai plus besoin de lui. Ce qui m’a le plus touchée dans l’histoire que j’ai vécue avec lui ne dépendait pas de lui mais de ce que je portais en moi. Les plus beaux moments, c’est horrible à dire, mais je les ai vécus « à côté » de lui. Lui, lui qui n’était pas amoureux, il s’en est nourri ou délecté, jusqu’à me laisser exsangue. Ça le flattait. Ce devait être beau d’être aimé par quelqu’un de passionné. Je regrette de penser, avec le recul, qu’il ne méritait pas que je lui offre tant de beautés. Je ne dis pas ça avec prétention, c’est juste qu’il n’était pas à la hauteur de ce que je lui ai donné et que j’ai le sentiment d’avoir perdu mon temps. Aussi douloureuse soit-elle à écrire, voilà une évidence à mes yeux qui prend enfin sens. C’est ce que je ressens intimement.

Et, étrangement, je me sens forte de cette conviction, très forte parce que je sais, de toute mon âme et par tous les pores de ma peau, que je n’ai besoin que de moi pour être heureuse. Et si ma vie doit être solitaire, si j’en suis là, si tel est le prix à payer pour accéder au bonheur, qu’il en soit ainsi, je m’y soumets humblement. Oui, je m’y résigne. Mieux vaut vivre heureuse que de saborder mes rêves les plus doux auprès d’un être qui ne saura pas les apprécier à leur juste valeur. Ce serait les rogner. Ce serait me renier moi-même. Je ne veux pas d’un bonheur approximatif.

Mes rêves sont ambitieux, ils sont à la hauteur de ce que j’ai observé.

 

28 avril

À l’instant présent, moi-même je suis surprise par ce que j’ai à écrire : aujourd’hui est une jubilation des plus intenses. Je suis de retour en innocence. En état de grâce. Enfant ? Pas tout à fait. Naïve diront certains… Qu’ils le croient s’ils le veulent ! Je m’en moque. C’est plus simple encore, leur répondrai-je, je suis heureuse. Un peu folle aussi car ivre de vie. J’assume. J’adore ça et on ne me coupera pas de ce bonheur jouissif. Tous mes sens sont en émoi. J’aime. Oui, j’aime, moi qui me disais encore hier que j’avais mon équilibre seule.

La vie m’a fait le plus beau des cadeaux en me faisant rencontrer un homme. Évidente providence qui me cueille et me ravit tout à la fois. Sa personnalité est adorable. Avec euphémisme, je dirai qu’il me trouble beaucoup… Impossible d’oser lui dire que j’ai envie de lui. Quoi que ? Comme ça ? Justement, oui, comme ça, sans réfléchir une seule seconde, instinctive, ce ne serait pas si mal. Faut-il une raison ? Parce que j’ai envie de vivre. Simplement. S’il faut une raison plus concrète, je dirai que cet homme me met la tête à l’envers. J’en frisonne en l’écrivant.

Diantre, s’il savait à quel point j’ai envie de lui, je devine bien qu’il s’enfuirait sur le champ ou bien peut-être pas et alors il succomberait dans une envoûtante volupté. Que l’image de cette séduction m’est douce… Ce n’est pas raisonnable. Du tout. Justement ! Je ne veux absolument pas l’être en ce jour ! Je bous d’impatience de l’embrasser mais je saurai attendre, un peu, ou, je me connais, je saurai plutôt trouver le moment de le surprendre d’un baiser volé très tendre qui nous invitera à beaucoup plus de fougue. La pensée de cette audace inéluctable me fait rougir. Je m’y attarde donc avec délice.

Me voilà à sourire béatement aux anges, suspendue, planant dans mes pensées sensuelles. Je n’ai plus que lui en tête mais parce que c’est lui qui me fait chavirer par son charme. Plus objectivement -oui, soyons un tant soit peu raisonnable si c’est encore possible- cet homme est à la hauteur de tous mes fantasmes quand il pose son regard sur moi. Je ne suis peut-être pas si objective que ça en fin de compte… Je vois bien que je ne le suis plus depuis quelque temps, ce dont je me fiche éperdument à dire vrai.

Peu m’importe qu’on me comprenne ou non. Je n’en ai rien à faire. Je vivrai l’instant comme je l’entends.

De tout son être, cet homme m’a répondu qu’il est épris de moi et il m’a fait comprendre de bien des manières que je pouvais m’autoriser à penser à lui sans le respecter tout à fait. Par conséquent, je m’empare de cette séduisante invitation privée pour y plonger tout entière.

Étrangement, j’avoue que le fait qu’il m’aime ou non n’a pas tant d’importance au fond ; le simple fait qu’il existe me fait un bien fou. Je l’adore et ne cesse de me répéter intérieurement aussi déraisonnable que cela puisse paraître, que je l’aime, encore et encore, sans pouvoir contrôler mon émotion ni me lasser de le répéter. Ce serait certainement beaucoup trop tôt pour le lui dire et je sais que je me laisse submerger par mon envie d’être aimée -bien sûr que je le sais- mais je ne peux m’empêcher de me le dire ni de fantasmer à ces possibles qui s’ouvrent devant moi. L’écho se répète en mon for intérieur enivré de bonheur et moi je me laisse porter sans résister à cet élan qui me grise.

Je me contrefiche d’avoir conscience quelque part dans mon crâne que ce n’est peut-être pas l’homme que je cherche. Et alors ? Ces idées noires n’ont pas leur place en ce jour. Dehors ! Elles ne font d’ailleurs que renforcer en moi la conviction que je dois tout vivre intensément sans tarder parce que, si ça ne doit pas durer, tant pis, au moins j’aurai partagé avec lui tout le bonheur que je porte en moi le temps qu’il nous aura été imparti de nous aimer. Je veux savourer mon plaisir, sans réticence, sans crainte, sans barreaux d’aucune sorte. Je veux recevoir la vie dans une émotion pure, simple et absolue. En un mot, vivre.

La suite, je ne l’écrirai pas -oh que non !- parce que je vais en savourer pleinement chaque instant et parce que cette suite ne peut exister qu’entre lui et moi.

Et à présent, là, maintenant, je veux tout explorer, à fond, pour ne rien regretter. Que cela soit à la hauteur de ce rêve que je porte en moi, sans attendre. Ça commence maintenant.

 

5 réflexions sur « Amoureuse »

  1. C’est un bistouri acéré d’une chirurgienne adroite et précise et une analyste minutieuse nous entraînant dans les dédales de l’âme humaine avec une ferveur quasi religieuse frôlant notre désapprobation à la limite de l’éthique – pour les besoins de la cause- qui nous force à lire et relire ce texte qui nous tient haletant attendant la suite: du doute des écrits de décembre à l’amour (re)trouvé dans ce dernier récit.

    1. Oh que voilà un commentaire bien tourné! J’en apprécie la qualité bien sûr et suis tout autant touchée par le compliment. Votre commentaire me va droit au cœur. Merci!

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