Une plume sur ton âme blessée

Écoute mes mots attristés
Ô toi mon adorable ami
Qui nie aujourd’hui sa beauté
En se détournant de la vie.

Sur ta main la mienne se pose,
Fragile geste de douceur,
Pas plus d’une plume ne pèse
Pour apprivoiser ta douleur.

Auprès de ton âme souffrante,
Je rêve de t’en soulager.
Je voudrais devenir patiente
Et découvrir comment t’aider.

Pour avancer à tes côtés,
Sage, j’apprends de ta noirceur,
Veillant sur toi avec ferveur,
Puissante de mon amitié.

Rien de plus précieux que la vie,
Ce bien là est inestimable.
Défendons-le en étant humbles.
Tu es. Et je t’en remercie.

 

2 réflexions sur « Une plume sur ton âme blessée »

    1. Je suis émue par ton oxymore. Quelle jolie harmonie avec ce poème qui, dans un vocabulaire volontairement sobre, tente d’exprimer le rayonnement du don de soi dont la bienveillance, je crois, peut porter l’autre en traversant ses parois !

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